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Photo du rédacteurBlanc Lapin

Acide

De Just Philippot



Selma, 15 ans, grandit entre ses deux parents séparés, Michal et Élise. Des nuages de pluies acides et dévastatrices s’abattent sur la France. Dans un monde qui va bientôt sombrer, cette famille fracturée va devoir s’unir pour affronter cette catastrophe climatique et tenter d’y échapper.


Just Philippot avait très bien réussi son premier film, La Nuée, qui déjà s'intéressait à un dé-réglement de la nature sur fonds de discours écologique et social, ancré dans le malaise agricole.


Ici il recommence le même type d'approche film de genre catastrophique, genre très peu abordé avec succès en France. Là aussi avec Acide, adaptation en long métrage d'un de ses courts-métrages, il distille un message social avec ce personnage de Guillaume Canet, gréviste en colère contre ses patrons pour une raison non expliquée mais qui contextualise un homme en marge car il est un perdant de la mondialisation et n'a plus rien à perdre à part sa famille.


Le film commence bien avec un climax plutôt bien amené, une montée en puissance régulière de la menace et plusieurs scènes très réussies. On a visiblement beaucoup reproché au film de trop s'inspirer de "La guerre des mondes" de Spielberg mais on pourrait ajouter à peu près tous les films en mode survivaliste post apocalyptique de "Sans un bruit" à la série "The last of us". En vrai, il y a pire comme référence. Non en fait ce qui est gênant dans le résultat, c'est que le film n'apporte pas grand chose par rapport à tous ses ainés. C'est bien réalisé mais on l'a déjà vu...en mieux.


Côté casting, ben moi j'avais juste envie d'hurler sur la gamine qui est très con et n'arrête pas de couiner et de faire des conneries et en devient vraiment insupportable. La faute à un scenario trop attendu et à des personnages pas très attachants au premier rang desquels cette ado qu'on a plutôt envie de voir se prendre une flaque d'acide tant son personnage est agaçant.


Dommage car il y a du bon dans le film mais aussi du trop convenu et une absence de surprise, ce qui était l'inverse dans La Nuée.


On espère que c'est la malédiction du second film et que le prochain profitera pleinement du talent indéniable de son réalisateur.


La piste aux Lapins :








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