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Django unchained

De: Quentin Tarantino



J'ai vu "Django unchained" en avant première ! Et outre le fait que Quentin Tarantino a l'air d'un mec bien sympathique et barré, ce fut LA grande classe de découvrir son nouvel opus dans de telles conditions. Tarantino continue donc à revisiter le passé de l'Amérique avec, comme dans "Inglorious basterds", trois objectifs. D'abord il revisite un genre, après le film de guerre façon "12 salopards", c'est au tour du western Spaghetti, toujours entre le pastiche et l'hommage. Ensuite l'animal veut nous donner un film fun et jouissif. Enfin il donne aux opprimés de l'histoire une vengeance et une revanche par procuration puisque le cinéma permet toutes les libertés. La controverse de Spike Lee sur le fait que Tarantino serait raciste parcequ'il utilise le mot "nègre" est d'autant plus stupide que non seulement le film est un playdoyer contre toute forme d'avilissement mais qu'en plus, Spike Lee devrait commencer par refaire de bons films, après on en reparlera.


Tarantino commence donc "Django Unchained" par 45 minutes de scènes absolument géniales, drôles, dans le pur style qu'on lui connait, entre dialogues perchés à se plier en quatre et violence gratuite et stylisée mais oh combien brillante et racée. En gros, il nous enchaine plusieurs scènes qui devraient devenir cultes. On pense à un mixte entre "Killl Bill" et "Inglorious basterds". A ce titre, le rôle qu'il a écrit pour Christoph Waltz est en or. Autant l'acteur allemand était bluffant en Nazi sadique, pervers et cultivé chez les Basterds, autant son personnage de sympathique chasseur de primes raffiné est une force indéniable du film. Waltz est un acteur au charisme qui crêve l'écran.


Puis vient un petit ralentissement de rythme mais qui n'endommage pas la rapidité à laquelle passent ces 2h50. Et là, Léonardo Di Caprio entre en scène! Autant dire que tout cinéphile rêvait de voir le petit génie du jeu dans un rôle d'immonde ordure ! Alors la déception c'est qu'il cabotine et qu'il ne surprend pas. Il est très bon, son rôle est taillé pour lui mais il ne réserve aucune surprise. Le tout accompagnant un rythme plus lent et bavard, ceci donne au long métrage la même impression de rupture de rythme que dans "Inglorious basterds", compensée par une fin digne de très bon moments de "Kill billl". Ca saigne, ça gicle durant le film mais c'est un pur bonheur régressif ultra référencé avec deux ingrédients qui en font un des très bons Tarantino. La bande originale et les dialogues sont au top, avec le même effet euphorisant !

Bref, grande réussite que cet opus, qui devrait s'insérer dans une trilogie sur l'histoire américaine. Le prochain reviendrait au "débarquement", cette fois ci avec des soldats noirs américains devenus fous et prêts à buter du soldat blanc quel que soit son uniforme, tout un programme ! Et on l’espère d'un aussi bon niveau que son western !

La piste aux Lapins :



















































































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