Le Mal n'existe pas

De Ryūsuke Hamaguchi

Takumi et sa fille Hana mènent dans un village une vie modeste en harmonie avec leur environnement. Le projet de construction d’un « camping glamour » dans le parc naturel voisin va mettre en danger l’équilibre écologique du site...

Bon ne nous mentons pas, "Le mal n'existe pas" est un film assez intello qui ne plaira pas à 50% du public s'y déplaçant. Certes le film a des critiques dithyrambiques mais le film est difficile d’accès. D'abord parcequ'on se tarte 25 minutes d'un mec qui coupe du bois dans la forêt et admire les petits oiseaux et les cerfs. C'est beau mais un peu chiant mais beau mais quand même chiant.

Disons que l'histoire met trèèès longtemps à décoller. Puis on comprend qu'il s'agit d'un film sur les méfaits du commerce à tout prix et son cynisme sur l'impact écologique. à le film devient intéressant. Si j'avais beaucoup aimé Drive my car du même auteur, j'avoie être plus nuancé. Le film prend son temps et la violence du dénouement est à la fois surprenante et hyper intéressante sur le rapport de l'homme à la nature.

Mais l'émotion de son précédent film se fait moins démonstrative. Le conte n'est jamais loin mais pas affirmé non plus. Et j'ai du mal avec certains films trop contemplatifs. C'est un genre ou un style qui peut s'avérer magnifique mais il faut réussir à capter le spectateur rapidement pour ensuite prendre ce temps de ralentir. Un bon film donc mais pas le chef d’œuvre hurlé sur tous les papiers presse à la sortie.

La piste aux Lapins :