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Les Gardiens de la Galaxie 3

De: James Gunn


J'ai bien aimé le premier volet de ces héros Marvel inconnus du grand public car ils avaient un coté looser et mal poli assez jouissif. Moi qui déteste les films Marvel et bien je trouvais sympathiques ces gardiens qui ne se prennent pas du tout au sérieux.


Le grand n'importe quoi de la réalisation folle, pulp et pop de James Gunn s'est alourdie sur le second volet, qui avait lui aussi bien plus de corps et de chien que n'importe quel blockbuster Marvel mais disons que je trouvais ceci too much. Ce kitch assumé et cette pop culture ultra référencée est reprise ne serait que par son excellente Bo dans ce 3ème volet. Gunn a été rappelé par Disney pour terminer sa trilogie alors qu'ils l'avaient viré sans ménagement pour de vieux tweet. Entre temps le monsieur est allé réaliser un nouveau Suicide Squad chez DC comics et Warner, les concurrents, film totalement barré et qui porte les mêmes défauts et les mêmes qualités. Il ose tout, à 2000% et se tape du mauvais goût. Il est ultra provocateur et souvent ça fait sourire. Et entre temps James Gunn est devenu co-patron de l'écurie DC et va déployer sa vision créatrice sur un nouvel univers étendu après l'échec de celui initié par Zack Snyder dans la dernière décennie.


Mais il aimait tellement ses gardiens qu'il est revenu.


Le film est plus porté sur l'émotion à travers le personnage de Rocket, le raton laveur très attachant. La relation entre Star Lord et son ex est également un bon point. Et puis le reste c'est du n'importe quoi bourratif. Bien réalisé mais voila c'est comme un gros pudding sucré. Ça devient vite indigeste et à trop surfer sur la futilité et la coolitude exagérée des personnages, on se ballade quand même dans une intrigue débile avec de grosses sous écritures.


Celles et ceux qui ont aimé les deux autres aimeront celui ci. Les autres il faut vraiment avoir une âme de geek. Au final le film m'a laissé un peu sur le côté par sa prise de risque très limitée, l'émotion étant très programmée à l'avance. Après j'admet que cette adaptation adolescente attardée assumée est jouissive parfois. Mais la surprise du concept n'étant plus au rendez-vous, j'attendais autre chose qu'une sucrerie et deux trois bon sentiments faciles.


La piste aux lapins :





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