Le réalisateur de "Drive" est un provocateur né. Son dernier film, "The Neon Demon" a divisé la croisette en 2016, comme il l'avait fait avec "Only god forgives". Il faut dire que ses films sont beaucoup basés sur de la pure mise en scène, beaucoup d’esbroufe et une stylisation qui cannibalise parfois le propos.
Mais Nicolas Winding Refn a du talent. Le problème c'est qu'il le sait un peu trop, à la manière de son compatriote danois, Lars Von Trier.
C'est dommage car de "Bronson"à "Valhalla Rising, le Guerrier silencieux" qui était bien perché et se foutait des conventions narratives, il a su créer une filmographie à part.
Pas de nouvelles donc de lui depuis 8 ans à part sur le petit écran avec trois séries,Too Old to Die Young, Copenhagen Cowboy et Le Club des cinq. Trois essais qui n'ont pas déclenché des hourras...
On espère bien que son retour au long métrage sera un peu moins prétentieux et plus sérieux.
Son prochain long métrage sera tourné en anglais et en japonais, à Tokyo et le tournage serait prévu pour début 2025.
Selon Winding Refn il y “aura beaucoup de paillettes, et beaucoup de sexe et de violence”.
Le film est un vieux projet puisqu'il s'agit de The Avenging Silence. Un ancien espion accepte la mission d'un homme d'affaires japonais pour faire tomber le chef d'un Yakuza au Japon.
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