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Streaming : Le Ministère de la Sale Guerre / A man / Universal Theory / Tiger Stripes / La nuit d'Orion / La fille de son père / American Fiction






Le Ministère de la Sale Guerre


De Guy Ritchie



Après Arnaques, Crimes et Botanique, et Snatch, le réalisateur Guy Ritchie a retrouvé Jason Statham près de 20 ans après leurs deux films cultes pour le remake du film français le Convoyeur à savoir "Un homme en colère" puis "Opération fortune".

Il faut dire que le réalisateur Guy Ritchie s'est grave planté avec Le Roi Arthur : La légende d'Excalibur, avant de se racheter une bankabilité à Hollywood en tournant l'efficace mais fadasse reboot live d'Aladdin, qui fut un carton. Puis il est revenu à ses premières amours en réalisant le très réussi film de gangsters, The Gentlemen.


Guy Ritchie va cette fois-ci s'intéresser à des espions (ce qu'il avait fait avec Code UNCLE, des agents très spéciaux) britanniques envoyés en pleine Allemagne Nazie dans l’adaptation du roman de Damien Lewis, The Ministry of Ungentlemanly Warfare.


En 1939, le Premier ministre britannique Winston Churchill   décide de créer une milice secrète de douze hommes autorisés à ne rien respecter des conventions de guerre, en sabotant autant qu'ils peuvent l'ennemi de l'intérieur, et en sachant que si ils sont arrêtés, l'Angleterre ne fera rien pour les sauver.


Forcément, on pense aux Douze salopards de Robert Aldrich et à Inglorious Basterds de Quentin Tarantino. Henry Cavill qui avait déjà joué pour Guy Ritchie dans UNCLE, des agents très spéciaux, jouera donc un espion anti nazi aux côtés de Eiza González, Cary Elwes, Alex Pettyfer ou Til Schweiger.


C'est bourrin, on ne ré"fléchit pas , les personnages sont funs et c'est efficace.


Après Guy Ritchie ne se foule pas trop pour en faire plus qu'un action moovie un peu classe. Le charme de Cavill est là mais il en faudrait un peu plus pour qu'on se souvienne du film plus de deux jours. Le réalisateur a cette fâcheuse tendance à enchainer plus vite que son ombre les réalisations sans se poser assez longtemps sur le supplément d’âme qu'il devrait ajouter si il souhaite renouer avec le talent de ses meilleurs films. On a toujours reproché à Guy Ritchie cette facilité qu'il a à user artifices et d'explosion de violences pour rythmer son cinéma. Ses détracteurs ne sont pas prêts de changer d'avis. Du cinéma régressif mais amusant.


La piste aux lapins :




A man


De Kei Ishikawa


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Rie découvre que son mari disparu n'est pas celui qu'il prétendait être. Elle engage un avocat pour connaître la véritable identité de celui qu'elle aimait.


A Man est une excellente surprise. Film a double fond, il commence par une histoire d'amour où tout va bien et pour le mieux, montrant le bonheur d'une famille recomposée avant un accident. Et lorsque l'homme idéal meurt, son épouse se rend compte qu'il était un autre dont il avait volé l'identité.

L'enquête de l’assureur va alors nous emmener dans l'historique du défunt et comprendre ce qui a pu lui arriver et justifier d’effacer son identité pour en prendre une autre.


A man est non seulement passionnant par son conception en poupées gigognes mais il donne çà voir un Japon moderne tiraillé entre tradition et vies brisées.


A voir


La piste aux lapins :





Universal Theory




De Timm Kröger


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1962 : lors d’un congrès de physique dans les Alpes suisses, le jeune Johannes défend une théorie sur l’existence de mondes parallèles. Mais personne n’y croit, pas même son tuteur. Les mystères s'accumulent pourtant : une curieuse formation nuageuse dans le ciel ; la présence fantomatique de Karin, cette jeune pianiste qui l’obsède et semble tout savoir de lui… Et ces personnes victimes d’accidents étranges dans la montagne ? Le réel semble bien fragile en ce lieu.


Universal theory relève à la fois du film expérimental et de l'hommage à de multiples films de genre qui l'ont précédé. En abordant la thématique des mondes parallèles dans un noir et blanc intemporel et dans une station de montagne perdue, le réalisateur opte pour le bizarroïde mais évite bien des clichés. Son film se suit non seulement avec intérêt mais le scénario est assez limpide là où on aurait pu craindre un film arty vite chiant et difficile d'accès.


Le film s'inspire de la version de boite de Schrödinger et de son fameux chat mais elle le fait avec la théorie des multidimensions.


Timm Kröger tombe dans une sorte de nihilisme assez charmant et déconcertant et se plait à montrer l'arrière court de ses effets, rendant le tout limite théâtral mais çà passe très bien. Ceci don ne un style au long métrage qui certes rappelle certains ainés mais reste tout de même dans une forme de modernité.


Vraiment curieux et intéressant à voir.


La piste aux lapins :




Tiger Stripes


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Zaffan, 12 ans, vit dans une petite communauté rurale en Malaisie. En pleine puberté, elle réalise que son corps se transforme à une vitesse inquiétante. Ses amies se détournent d’elle alors que l’école semble sous l’emprise de forces mystérieuses. Comme un tigre harcelé et délogé de son habitat, Zaffan décide de révéler sa vraie nature, sa fureur, sa rage et sa beauté.


Ce film malaisien est une curiosité. D'un style entre caméra reportage et kitch assumé avec des effets spéciaux tout pourris, le film conserve un charme fou. Il traite par allégorie du passage à l'âge adulte des premières règles pour une jeune fille qui vit dans un milieu très normé, très patriarcal, où la femme peut recevoir une éducation mais où on sent bien que sa place sera limitée dans la société par la suite. Et l'héroine est en colère, sa crise d'adolescence s'exprime comme par l'imagerie d'un démon au dessus d’elle qui la transforme peu à peu en tigresse. Décalé et bien vu.


La piste aux lapins :







La fille de son père

De Erwan Le Duc

Avec Nahuel Perez Biscayart, Céleste Brunnquell


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Etienne a vingt ans à peine lorsqu'il tombe amoureux de Valérie, et guère plus lorsque naît leur fille Rosa. Le jour où Valérie les abandonne, Etienne choisit de ne pas en faire un drame. Etienne et Rosa se construisent une vie heureuse. Seize ans plus tard, alors que Rosa doit partir étudier et qu’il faut se séparer pour chacun vivre sa vie, le passé ressurgit.


L'écriture sous forme éthérée et surréaliste peut plaire. Moi elle m'a gonflée. Certes, utiliser les grands yeux de Nahuel Perez Biscayart (120 battements par minute, Au Revoir là-haut) est sympathique mais on vite compris. Et le problème c'est que le scénario est décousu, que tout le monde n'est pas Bertrand Blier, surtout quand ce n'est pas drôle et souvent maladroit.

Le film est trop conscient de lui-même et cette écriture qui se veux disruptive et a certes convaincu des critiques qui devaient adorer le phrasé théâtral de certains films de la nouvelle vague. Personnellement çà me fatigue ou tout du moins çà peut être réussi quad un film de ce style décolle par de la poésie, mais là c'est de la poésie de cours de récré.


La piste aux Lapins :




American Fiction







De Cord Jefferson

Avec Jeffrey Wright, Tracee Ellis Ross


Thelonious "Monk" Ellison, professeur d'anglais, écrit un roman satirique sous un pseudonyme, dans le but de dénoncer les hypocrisies de l'industrie de l'édition.


J'ai rarement vu un film aussi encensé par la presse, sélectionné aux Oscars, me surprendre à ce point. Le film est d'un ennui terrifiant. J'ai été littéralement stratifié par l'absence totale d'action, le scénario faisant du sur-place avec un soit disant humour franchement navrant et une absence totale de colonne vertébrale. Le film dure 1h57 mais en ressenti c'est plus un pensum de 4 h sans réelle direction.


Une véritable cure à éviter absolument.


La piste aux Lapins :




La nuit d'Orion


Orion a peur de tout et surtout de l'obscurité. Bientôt, l'incarnation du noir " Dark " entraîne Orion dans un tour du monde pour lui prouver qu'il n'y a rien à craindre de la nuit.


Charlie Kaufman, le scénariste de "Dans la peau de John Malkovich" et "Eternal sunshine of the spotless mind" a signé un contrat avec Netflix sur plusieurs films. Son premier portait très bien son nom. "Je veux juste en finir", c'est un peu le sentiment du spectateur face à ce pensum abscons d'un ennui à se jeter par la fenêtre, plusieurs fois si on est highlander, tant le film est ahurissant d'ennui.

Pour son second long-métrage il passe à l'animation et ce n'est pas mieux voire pire.


Pourtant le film dure 1h30 mais c'est long ! Qu'est ce que c'est long ! Peut-être une arme d'une efficacité redoutable pour endormir ses enfants le soir...c'est peut-être cela le talent caché de Charlie Kaufman. Hésas on est très loin des deux chefs d’œuvres sur lesquels il a travaillé début des années 2000 et pas tout seul, entouré d'une équipe et d'un réalisateur talentueux, Spike Jonze pour l'un et Michel Gondry pour l'autre. Je crois qu'il faut juste constater que Kaufman seul ce n'est pas bon. C'est fade et creux. Horrible.


La piste aux Lapins :





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