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Streaming : Voleuses, Le Processus de paix, Passages, The Eternal daughter, The Covenant




Voleuses

Disponible sur Netflix

Isabelle Adjani (La Gifle, La Reine Margot), est décidément hyper active alors qu'elle nous avait habitués à plus de rareté puisque après Peter Van Kant de François Ozon et Mascarade de Nicolas Bedos aux côtés de Pierre Niney, elle a un autre projet sympathique en vue.

Mélanie Laurent adapte la bande-dessinée "La Grande Odalisque" présenté par l'actrice comme un "Mission Impossible de femmes", avec "beaucoup d'humour .

Le film fait participer Isabelle Adjani, Mélanie Laurent herself en actrice et Adèle Exarchopoulos et se situera entre Paris et la Corse. Manon Bresch complète le casting.


Soyons clairs, le film est une daube, une immense daube de part son côté budy movie féminin à la cool qui sent la naphtaline à plein nez de par les codes du cinéma macho qu'il utilise en féminisant en mode femmes fatales pas crédibles deux secondes. Les personnages sont clichés avec évidemment une lesbienne dans le lot, parceque sinon ce n'est pas So 2023, une Adjani qui fait du Adjani et qui cette fois-ci fait pitié plus que plaisir à voir, une mise en scène là aussez hallucinante avec des pauvres ralentis dignes des pires navets du genre. Bref, voire la brillante Mélanie Laurent, pourtant très douée comme réalisatrice également, se fourvoyer dans cette aventure, me rend triste. Et puis Adèle! Merveilleuse Adèle qu'on enferme dans un rôle d'ado qui ne veut pas grandir. Quel gâchis. C'est juste très mauvais comme si Netflix avait un super pouvoir, celui de donner du pognon à des réalisateurs talentueux pour nous pondre leurs pires opus. Évidemment j'exagère, il y a plein de contre exemples mais quand même, que fait Netflix en tant que producteur ? Lisent ils les scenari ? On se demande, vraiment !


La piste aux lapins :




Le Processus de paix

De Ilan Klipper

Disponible sur UniversCiné

Quand on s’aime mais qu’on ne se supporte plus, qu’est-ce qu’on fait ? Pour ne pas se séparer, Marie et Simon se lancent dans une aventure un peu folle : établir une liste de règles qu’ils appellent la charte Universelle des droits du


Camille Chamoux et Damien Bonnard sont souvent très drôles dans cette comédie aux dialogues ciselés sur les compromis du couple, le partage des tâches avec les enfants jusqu’à l’entretien du désir. C’est un film volontairement un peu fou comme ses personnages à la fois attachant et agaçants. Si l’absence de moralisation et le côté bab sont souvent déconcertants, le déroulé déjanté et à toute vitesse emportent la sympathie profonde pour le film. Il n’en demeure pas moins un rythme trop soutenu qui parfois frise le surrégime et lasse un peu. Mais globalement très bonne surprise.


La piste aux lapins :





Passages

Disponible sur UniversCiné

L'histoire de deux hommes qui sont ensemble depuis quinze ans et ce qui se passe quand l'un d'eux a une liaison avec une femme.


Forcément, un film avec trois brillants acteurs que sont Franz Rogowski, Ben Whishaw, Adèle Exarchopoulos, ceci m'attirait. D'autant que Ira Sachs n'est pas manchot, j'avais bien aimé son Brooklyn Village ou son Love is strange.


Seulement voilà, son film Passages est totalement non crédible, un homo qui se découvre attiré par une nana, la fait tomber enceinte puis a besoin de refaire l'amour avec son mec...c'est une histoire qui ne tient pas debout deux minutes. Le scénario n'est pas crédible et les acteurs, tous doués qu'ils sont nagent en roue libre, pas très bien dirigés, avec des dialogues nuls à chier, un rythme en mode caricature des pires moments de la nouvelle vague compilés. C'est juste très mauvais et à éviter de toute urgence.


La piste aux lapins :




The Eternal daughter


Disponible sur UniversCiné


Julie, accompagnée de sa mère âgée, vient prendre quelques jours de repos dans un hôtel perdu dans la campagne anglaise. La jeune femme, réalisatrice en plein doute, espère y retrouver l’inspiration ; sa mère y voit l’occasion de faire remonter de lointains souvenirs, entre les murs de cette bâtisse qu’elle a fréquentée dans sa jeunesse. Très vite, Julie est saisie par l’étrange atmosphère des lieux : les couloirs sont déserts, la standardiste a un comportement hostile, et son chien n’a de cesse de s’échapper. La nuit tombée, les circonstances poussent Julie à explorer le domaine. Elle est alors gagnée par l’impression tenace qu’un indicible secret hante ces murs.


Joanna Hogg, autrice britannique de The souvenir, a son petit fan club de cinéphiles même si personne de la connait dans le grand public. Tilda Switon est comme toujours excellente dans ce double rôle de mère et de fille aux proies à un manoir qui semble hanté. La réalisatrice arrive à créer une atmosphère angoissante et étrange avec presque rien, le film n'ayant vraiment pas du couter cher avec trois acteurs et un lieu unique de tournage. Mais le résultat se laisse regarder avec curiosité et émeut suffisamment sur la fin pour se dire qu'on n'a pas perdu son temps. C'est juste tourné avec très peu de moyens et çà se voit.


La piste aux lapins :



The Covenant

De Guy Ritchie

Disponible sur Amazon

Lors de sa dernière mission en Afghanistan, le sergent John Kinley fait équipe avec l'interprète Ahmed pour arpenter la région. Lorsque leur unité tombe dans une embuscade au cours d'une patrouille, Kinley et Ahmed sont les seuls survivants. Alors que des combattants ennemis les poursuivent, Ahmed risque sa vie pour transporter Kinley, blessé, en sécurité. De retour sur le sol américain, Kinley apprend qu'Ahmed et sa famille n'ont pas obtenu la possibilité d'entrer aux Etats-Unis comme promis. Déterminé à protéger son ami et à rembourser sa dette, Kinley retourne dans la zone de guerre pour récupérer Ahmed et les siens...


Guy Ritchie n'a pas perdu son talent de mise en scène d'action et ses acteurs dont Jake Gyllenhaal sont excellents. Ceci donne un bon divertissement se déroulant en Afghanistan et faisant froid dans le dos quand on sait que le rideau s'est fermé sur cette population avec l’obscurantisme taliban. On a juste du mal à croire à la véracité d'un type revenant sauver son sauveur. D'ailleurs le film n'est pas tiré d'une histoire vraie. Ce manque de crédibilité nuit à l'ensemble et c'est dommage car le film se regarde bien.


La piste aux Lapins :





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